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A la Charolaise de la Pironnais

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A la charolaise de la Pironnais, on transmet le bien être de l’animal et le respect de la nature.

La ferme de la Pironnais se situe à Andel dans un écrin de verdure, tapissé de prairies et bordées de haies. C’est là que Marine et Maxime ont repris la ferme de Jacky et Claudine Gesbert. Petit à petit, la transmission entre les deux couples se fait naturellement depuis septembre 2018, grâce à leur passion commune pour leurs bêtes. D’ailleurs Claudine travaille toujours à la ferme avant de pouvoir prétendre à la retraite.

Les vaches de la Pironnais sont nées à la ferme et y sont élevées toutes leurs vies, Marine et Maxime tiennent à souligner cela, car cela garantit la maîtrise de l’origine des bêtes. De plus, Maxime fait lui-même les inséminations afin de contrôler au mieux ces origines.

Le bonheur des vaches est dans les prés puisque plus de 78 % des terres sont en herbe et qu’elles y passent plus de 5 mois de l’année. Elles sont également chouchoutées à l’intérieur puisque depuis leur plus jeune âge, les veaux sont élevés sous la mère, puis nourris dans un espace suffisant à leur bien-être.

Jacky et Claudine avaient investi dans un atelier de transformation, où est découpée et conditionnée la viande. Un accueil y est aménagé afin de recevoir les clients et les consomm’acteurs de Voisins de Paniers.

Le jeune couple effectue depuis 2018, des démarches afin de convertir leur élevage en bio, cela sera possible s’ils trouvent un peu de foncier supplémentaire

pour sécuriser l’autonomie alimentaire de l’exploitation quelque soient les conditions climatiques.

Les pratiques en place sur la ferme vont dans le sens de la conversion puisque Marine et Maxime sont sensibles aux questions de bien-être animal et de respect de l’environnement.

Assolement basé sur herbe (plus de 78 % des surfaces,),

Rotation longue (5 ans herbe, 1 an Maïs, 1 an Triticale ou méteil),

Travail du sol : labour, herse rotative, semoir, Engrais organique (150 Kg Azote/Ha/an),

Limitation des intrants chimiques (IFT=0,4 ; 40 kg/Ha d’azote minéral),

Sol n’est jamais nu, semis d’engrais verts entre deux cultures,

Les prairies sont composées de fétuques élevées, des prés et trèfles,

Animaux sur paille, pas de logettes (120 T de paille achetées/an),

Surface intérieure par animale = 15 m², (norme 6 m² en bio)

Veaux élevés avec leurs mères (9 mois d’allaitement),

Animaux à l’extérieur 6 mois de l’année minimum (selon conditions climatiques),

Plantations et entretien de haies (4 kms sur la ferme),

Pas d’antibiotiques utilisés.

Livraison faite en camion frigorifique,

Eau de ferme prise dans un puits artésien,

Deux tracteurs sur la ferme (4500 € de fioul/an),

Cuma s’occupe travaux semis, épandage fumier, récolte et paille,

Reprise des ficelles, bâches plastiques par Adivalor

Viande vendue sous vide plastique,

Livraison dépôts VDP dans sacs plastiques.

3 UTH sur la ferme : Marine, Maxime et Claudine,

Marine à la vente directe et au conditionnement, aide au troupeau

Maxime s’occupe des vaches et des cultures,

Temps de travail de 50 H par semaine pour les deux,

Travail saisonnier, plus de travail l’hiver de septembre à Mars,
Claudine fait les livraisons, conditionnement,
Un stagiaire est venu en 2018 (CAT de Saint Quihouet),
Marine est secrétaire de Voisins de paniers,