Producteurs
EARL Henry
L’appel de la nature et de l’agriculture était tellement puissant qu’à 45 ans, j’ai troqué mon costume d’employé de banque contre une cotte et des bottes.
Désormais, je m’efforce de donner du sens à mon action, d’être un acteur responsable et d’élever des animaux dans les meilleures conditions possibles du bien être animal.
28 truies donnent naissance à leurs petits sur la commune de TREBRY. Les cochons sont ensuite élevés grâce à une alimentation produite sur la ferme ou locale. 20 vaches pâturent tranquillement dans les champs et sont nourries toute l’année exclusivement à l’herbe.
L’engagement des agriculteurs dans le mode de production BIO demande de l’exigence et de la rigueur. C’est à ce prix que les produits BIO de chez nous, sont bons chez Vous !
Terroir, local, autonomie, bien-être, durable…sont des mots qui raisonnent en moi. Goutez mes produits et vous vibrerez avec !
  Les cultures historiques incluent le triticale pour la paille, avec un auto-renouvellement des semences. Les rotations pratiquées sont de 4 années d’herbe et 2 années de céréales. La fertilité des sols est entretenue grâce au fumier de vaches et de cochons ainsi qu’à la culture de pois protéagineux et d’orge de printemps. Le sol reste toujours couvert, sans passage de déchaumeuse, ce qui permet une économie de gazole. Le sol n’est labouré que pour les céréales, sans passage de herse étrille ni de bineuse ; semis puis récolte. La ferme abrite de nombreuses haies, une mare, et des vieux pommiers contribuant à la biodiversité. 800 mètres de haies ont été implantés (MAE haies, LTM plantent et entretiennent pendant 3 ans). |
 Les principales sources de consommation d’énergie incluent les lampes chauffantes pour les nids des porcelets, le moteur électrique pour distribuer l’aliment aux cochons, et l’utilisation d’un nettoyeur haute pression entre deux bandes. L’absence de travail du sol permet une économie d’énergie. La ferme est équipée de panneaux solaires, rendant la ferme plus productrice d’électricité qu’elle n’en consomme. L’entretien des haies fournit du bois de chauffage. Les principales sources de déchets sont les plastiques pour l’enrubannage et les filets des rounds de foin. |
 Fabien travaille seul sur la ferme, 8 heures par jour, 7 jours sur 7, équivalent à un temps plein (1 ETP), sans surcharge de travail. La transmission d’expériences se fait en accueillant des stagiaires en BPREA, CAP, et stages de fin de 3ème. Les choix éthiques des fournisseurs privilégient le bio et le local, avec des étiquettes des verrines réalisées à Merdrignac et une graphiste de St Goueno, tandis que la transformation est effectuée chez Olivier Hendaye à Plessala. Fabien vit de son activité, assurant ainsi une stabilité économique. La ferme comprend 24 truies naisseurs-engraisseurs et 20 génisses prime-holstein croisées avec un taureau limousin pour améliorer la qualité bouchère. Les truies disposent de courettes extérieures de 15 m² chacune, au lieu des 10 m² réglementaires, permettant un curage mécanisé, et les porcelets passent 6 semaines avec leur mère, soit le double par rapport à l’élevage conventionnel |
 Les principaux intrants utilisés sont le gazole pour le tracteur, les tourteaux de colza, et les pierres à sel. Les cultures suivent une rotation avec les prairies, permettant un désherbage naturel et une complémentarité avec les bovins. Les circuits de distribution sont les plus locaux possibles, avec une vente de viande à BVB. La ferme compte 50 ha, dont 30 ha d’herbes et 20 ha de céréales (triticale, pois, orge) destinées à nourrir les cochons. |
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