Producteurs
Ferme de Belle Herbe
Atelier maraîchage L’atelier maraîchage occupe 1.5 hectares, dont 600 m² de serres, choisi pour sa proximité avec les lieux de stockage et l’accès à l’eau. Alex-Anne utilise des variétés adaptées au climat de Jugon et planifie ses cultures avec une rotation de cinq ans maximum par parcelle, tout en conservant les documents de planification conformément aux exigences de l’agriculture biologique. Une rotation minimum de trois ans est imposée pour les serres de tomates. La fertilité des sols, peu profonds (30 cm) et limoneux, est maintenue avec du fumier composté de l’atelier de vaches laitières de Sylvain et des engrais verts. Une analyse de sol a révélé un manque de calcium, qui est apporté sous forme de XXXX. Le sol est travaillé à la grelinette, et des espaces de biodiversité sont créés avec des semis de bleuet, de camomille et de phacélie. Alex-Anne a planté des doubles haies pour protéger ses cultures maraîchères. Bien-être animal : Deux chèvres, Safran et XXX, entretiennent les parcelles et limitent le débroussaillage, tandis que des canards indiens, nécessitant une mare, sont présents pour manger les limaces sans s’attaquer aux salades. |
Alex-Anne consomme du gasoil pour le tracteur et les livraisons. Elle limite l’usage du tracteur en utilisant la grelinette et envisage d’adopter la traction animale. L’activité génère peu de déplacements. Les déchets sont principalement constitués de bâches plastiques utilisées ponctuellement. Elle privilégie l’utilisation de bâches tissées et de paillage. |
Le travail sur chaque atelier de la ferme est réparti de manière équitable. Camille, une salariée employée à mi-temps, partage son temps entre l’atelier maraîchage et l’atelier vaches laitières. Alex-Anne transmet son expérience en accueillant des stagiaires BPREA maraîchage de la Ville Davy à Quessoy, ainsi que des woofeurs. Elle participe activement à la plantation de haies en collaboration avec les écoles de Trébry et Trédaniel. Son implication dans le conseil de l’école de Trébry et dans l’association Agriculture paysanne est notable. Alex-Anne bénéficie d’une gestion flexible de son emploi du temps, surtout pendant la période intense de mars à septembre. La viabilité économique de l’activité est maintenue grâce à des investissements limités, à l’exception de l’achat de serres. |
Alex-Anne utilise du fumier composté de l’atelier de Vaches Laitières, retourné deux fois puis épandu. Elle achète 90% de ses semences chez Essembio et Agrosemences, et entretient les cultures par désherbage manuel et partiellement avec le gyrobroyeur de la ferme. Utilisation de bâches et de la technique de faux semis pour la gestion des cultures. Les circuits de commercialisation incluent la vente directe via les marchés de Moncontour, Jugon les Lacs, et Léon, en collaboration avec deux autres maraîchers pour une rotation des marchés et un gain de vente considérable. Alex-Anne a créé une retenue d’eau pour recueillir les eaux de pluie, alimentée par une source en amont, sans traitement de l’eau, conformément aux pratiques de l’agriculture biologique, évitant toute pollution de l’eau. |
Atelier vaches laitières
La ferme de 47 ha est entièrement en herbe, sauf 1,6 ha consacrés aux légumes. En hiver, les vaches laitières consomment du foin et de l’enrubannage. La fertilité des sols est maintenue par le fumier composté, épandu sur les prairies et les parcelles de légumes. Le sol est toujours couvert, les prairies tendant vers des prairies permanentes. De nombreuses haies entourent les prairies. Chaque vache produit entre 8 et 15 litres de lait par jour. La ferme pratique la monotraite (une seule traite le matin) depuis un an, avec une production moyenne de 4000 litres par vache par an. Les vaches sont principalement à l’extérieur grâce à la légèreté des jersiaises, qui abîment moins les prairies, et sont nourries de manière naturelle avec du foin et de l’herbe. |
Le tracteur consomme du gasoil, et la salle de traite utilise de l’électricité, bien que cette consommation ait diminué avec le passage à la monotraite. La ferme dispose de panneaux photovoltaïques et revend l’électricité produite à EDF. L’activité de la ferme génère peu de déplacements. Les principaux déchets sont les filets et ficelles des rounds de foin, ainsi que le plastique de l’enrubannage.< |
Chaque personne sur la ferme travaille sur son propre atelier, avec Camille récemment employée à mi-temps, répartie entre le maraîchage et les vaches laitières. La monotraite a amélioré le confort de vie et de travail. Le fournil, utilisé trois jours par semaine, crée du mouvement et favorise le lien social sur la ferme. |
Intrants : Seuls le gasoil pour le tracteur et les pierres à sel pour les vaches. Sylvain se procure de la paille auprès de Gilles le Gow à Plélan le Petit. Pendant l’hiver, les vaches sont nourries au foin, éventuellement avec un peu d’enrubannage. La transformation des produits à base de veau se fait chez Olivier Hendaye à Plessala. Les prairies sont entretenues par gyrobroyage pour contrôler les chardons, les parelles ou Rumex. Les débouchés se font à la fois en filière longue (vente du lait à Biolait, des vaches de réforme à BVB (Bretagne Viandes Bio)) et en filière courte (colis de veau). Les conserves comme le Veau marengo et la terrine de veau campagnarde sont élaborées chez Olivier Hendaye. Les colis de veau sont vendus par le bouche-à-oreille à la ferme et par l’AMAP La Corde Verte, avec une portée maximale de 30 km. Ressources en eau : Pas de traitement ni de pollution de l’eau grâce à l’absence de surpâturage ; une source de surface située à Bel Air alimente en eau les vaches. |
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